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Forêt de Soignes

时间:2025-07-19 16:47来源: 作者:admin 点击: 11 次
Forêt périurbaine enserrée dans un tissu densément bâti, traversée par des lignes de chemins de fer et d’importants axes routiers ou autoroutiers,

Accès pour personne à mobilité réduite

équipements sportifs

Plaine de jeux

Potager

Table de pique-nique

Parc à chien

Vous trouverez aux abord de la forêt des aires de stationnement. Au cœur de celle-ci, des bancs, tables et poubelles sont mis à votre disposition pour votre plus grand confort et respect des lieux. 

Les sentiers sont clairement balisés, signalés et entretenus. Des panneaux d’informations sont installés auprès des portes d’accueil pour vous accompagner tout au long de votre visite, mais également pour sensibiliser à l’impact des activités humaines sur la forêt. 

De nombreux itinéraires pour les promeneurs, joggeurs, cyclistes et cavaliers existent et peuvent être consultés sur le site suivant : https://zoniensoignes.routeyou.com/routes?group=37888.

La forêt accueille également 5 zones de jeux pour les mouvements de jeunesse. Pour plus d’informations sur les infrastructures  sur place, rendez-vous sur le site internet de la Forêt de Soignes: https://www.foret-de-soignes.be/

Accessibilité PMR 

La circulation des personnes à mobilité réduite est possible sur les drèves et sur certaines pistes larges. Une aide pour franchir une pente ou un dévers est parfois nécessaire. Il est donc conseillé d’être accompagné.

Nature

En forêt de Soignes, il faut chercher la flore dans les zones qui ne sont pas dévolues à la hêtraie cathédrale : dans les vallons, sur les versants boisés, là où subsistent des affleurements calcaires, aux abords des sources, dans les coupes forestières… Une étude botanique a relevé la présence de 144 espèces forestières différentes. On y trouve plus de la moitié des espèces reprises sur la liste européenne des plantes des forêts anciennes. Certaines sont très rares. 
Les jacinthes et les anémones de bois sont inféodées au sol particulier de la réserve forestière du Rouge-Cloître. Dans un peuplement dominé par le chêne pédonculé et sur un sol ameubli aux siècles passés par les porcs qui y étaient conduis, elles forment au printemps des tapis très colorés. Néanmoins , ces deux plantes peuvent également être observées à divers endroits de la forêt dans des peuplements souvent plus mélangés.

Dans le sol tourbeux du vallon du Vuylbeek, il est possible d’observer des sphaignes, des mousses typiques de la région des Fagnes poussant en touffes très denses et qui sont les seules représentantes de l’espèce en Région bruxelloise. Plante grimpante à tige simple aux feuilles luisantes en forme de cœur, le tamier apprécie les terrains calcaires et secs du Rouge-Cloître. Dans les aulnaies colonisant les zones proches des étangs, on peut apercevoir la douce-amère. Ailleurs, ce sont les baies toxiques de la belladone ; dans les chênaies fleurissent plutôt l’euphorbe des bois, la sanicle, la mercuriale vivace, la primevère élevée ou la campanule gantelée.

La flore de la forêt de Soignes est l’une des plus riches que l’on puisse trouver dans les forêts au nord du sillon Sambre et Meuse.

Les chauves-souris sont exceptionnellement bien représentées en forêt de Soignes. On y dénombre 15 espèces sur 21 présentes en Belgique, dont deux considérées comme rarissimes : la noctule de Leisler et la pipistrelle de Nathusius. Cette présence très remarquée est due à la conjonction en forêt de Soignes de deux composantes écologiques indispensables à la survie des chauves-souris. D’abord un très grand nombre de vieux arbres présentant des cavités où elles peuvent trouver refuge ; ensuite un chapelet d’étangs dans la forêt même, mais surtout à proximité (bassin de la Woluwe) qui font office de réservoir de nourriture. Cet habitat propice aux chauves-souris a notamment valu à la forêt de Soignes d’être inscrite sur la liste des sites de haute valeur biologique que protège le réseau Natura 2000.

Une centaine d’espèces d’oiseaux nichent en Soignes. Les espèces forestières communes (pinsons des arbres, geais, mésanges, rouges-gorges, pics épeiche, autour des palombes…) sont évidemment bien représentées. D’autres par contre, comme le pic noir, le pic épeichette, le pic vert ou le pic mar, qui ont besoin de très vieilles forêts pour profiter du bois mort, attestent par leur présence de la haute qualité biologique du milieu. Plus étonnante est la présence dans la hêtraie cathédrale du rouge-queue à front blanc, du pipit des arbres ou de la fauvette babillarde qui ont plutôt l’habitude de fréquenter les zones humides ou les bocages. Cela dit, ils ont tendance à se raréfier. On note également ,depuis quelque temps , le retour du grand corbeau.
Les étangs du Rouge-Cloître et des Enfants Noyés concentrent un bel échantillon d’oiseaux aquatiques parmi lesquels le fuligule morillon, le fuligule milouin, le grèbe huppé, le canard mandarin, le héron et même le martin pêcheur.

Les zones humides et les étangs de la forêt de Soignes sont des habitats précieux pour les grenouilles rousses, les crapauds communs ou les tritons alpestre. La mare du Pinnebeek est à ce titre un véritable réservoir d’amphibiens. On y observe même des tritons ponctués ou palmés. 
La salamandre tachetée, très rare en Soignes, est protégée dans la partie haute et ombragée des différents vallons là où affleurent plusieurs sources.

On peut également observer l’orvet et le lézard vivipare qui profitent tous deux des vestiges de lande à Callune.

Protégée au même titre que les chauves-souris par la directive européenne « Habitat », la bouvière est un petit poisson d’eau douce de plus en plus rare en Belgique. Sa présence est attestée dans les étangs du Rouge-Cloître et des Enfants Noyés.

Le plus grand herbivore de la forêt de Soignes est le chevreuil, espèce emblématique de la forêt. Il n’est pas rare de le voir se nourrir au petit matin dans les clairières et lisières forestières. 

Alors qu’il avait disparu depuis 1917, le sanglier fait des passages réguliers dans le massif sonien depuis fin 2006 ; il semble que les quatre éléments dont il ait le plus besoin pour se maintenir (nourriture, eau, couvert et quiétude) y soient réunis. Toutefois, sa présence fait l’objet d’un plan de gestion spécifique pour éviter toute surpopulation de l’espèce qui pourrait mettre à mal le fragile équilibre forestier du massif.

Le renard se porte bien. Réapparu dans la forêt dans les années 1950, il a aujourd’hui colonisé d’autres espaces verts bruxellois grâce à la politique de maillage vert de la Région et à ses grandes capacités d’adaptation.

Aux côtés de l’écureuil roux, commun en Soignes, il n’est pas rare d’observer une autre espèce de la famille des sciuridés, mais exotique celle-là : le tamia de Sibérie ou écureuil de Corée. La population sonienne provient de quelques individus échappés de captivité dans les années 1970. Sans prédateurs, ils se sont multipliés de manière exponentielle pour compter aujourd’hui plus de 2.000 individus.

Faune

accenteur mouchet

agrion au corps de feu

agrion élégant

amaryllis

anax empereur

azuré commun

azuré des nerpruns

belle dame

bergeronnette des ruisseaux

bernache du canada

bouvreuil pivoine

bronzé

buse variable

caloptéryx éclatant

canard carolin

canard chipeau

canard colvert

canard mandarin, aix mandarin

carte géographique

chardonneret élégant

chevalier culblanc

choucas des tours

chouette hulotte

citron

corbeau freux

corneille noire

crapaud commun

criquet des pâtures

criquet duettiste

cygne tuberculé

épervier d'europe

étourneau sansonnet

faisan de colchide

faucon hobereau

faucon pèlerin

fauvette à tête noire

fauvette babillarde

fauvette grisette

foulque macroule

fuligule milouin

fuligule morillon

gallinule poule-d'eau, poule d'eau

geai des chênes

goéland argenté

grand cormoran, grand cormoran atlantique

grand porte-queue

grande sauterelle verte

grèbe castagneux

grèbe huppé

grenouille rousse

grimpereau des jardins

grive litorne

grive mauvis

grive musicienne

hanneton commun

héron cendré

hespérie du dactyle

hirondelle de fenêtre

hirondelle rustique, hirondelle de cheminée

libellule à quatre taches

libellule déprimée

martin-pêcheur

merle noir

mésange à longue queue

mésange bleue

mésange charbonnière

mésange huppée

mésange noire

mésange nonnette

moineau domestique

mouette rieuse

myrtil

noctule, noctule commun

oreillard roux, oreillard commun, oreillard septentrional

orthétrum réticulé

ouette d'egypte, oie d'egypte

paon du jour

perruche à collier

petite tortue

pic épeiche

pic mar

pic vert

pie bavarde

piéride de la rave

piéride du chou

piéride du navet

pigeon ramier

pinson des arbres

pinson du nord

pipistrelle de nathusius

pipistrelle, pipistrelle commune

pouillot fitis

pouillot véloce

râle d'eau

roitelet à triple bandeau

roitelet huppé

rougegorge familier

rougequeue noir

rousserolle effarvatte

rousserolle verderolle

sauterelle des chênes

sérotine

sittelle torchepot

sizerin flammé

sympétrum sanguin

sympétrum strié

sympétrum vulgaire

tarin des aulnes

tétrix subulé

thécla de l'orme

thécla du bouleau

tircis

tourterelle turque

triton alpestre

triton ponctué

troglodyte mignon

verdier d'europe

vulcain

Flore

achillée mille-feuilles

ail des ours

alliaire

anémone des bois

armoise commune

asperula odorata

aubépine à deux styles

aubépine à un style

aulne glutineux

berce commune - patte d'ours

berce du caucase

bourdaine

callune

campanule gantelée

cardamine amère

cardamine des prés

carotte

centaurée jacée

cerfeuil sauvage

cerisier à grappes

cerisier des oiseaux

cerisier tardif

chardon crépu

charme commun

chèvrefeuille des bois

circée de paris

cirse des champs

cirse des marais

cirse maraîcher

érable champêtre

érable plane

érable sycomore

eupatoire chanvrine

fougère-aigle

framboisier

frêne commun

fusain d'europe

gouet tacheté

grande marguerite

hêtre

houx

if

iris jaune

jonquille

lamier blanc

lamier pourpre

lierre terrestre

lotier corniculé

luzerne lupuline

luzule des bois

lycope

lysimaque commune

mélique uniflore

menthe aquatique

mercuriale vivace

millepertuis commun

moutarde des champs

myosotis des marais

myrtille commune

néflier

noisetier commun

orme champêtre

oseille sauvage

pâquerette

podagraire

prêle des marais

primevère élevée

prunellier

reine-des-prés

renoncule âcre

renoncule rampante

renouée du japon

roseau

salicaire commune

sanicle

saule blanc

saule marsault

sceau de salomon commun

séneçon vulgaire

sorbier des oiseleurs

tanaisie vulgaire

tilleul à peties feuilles

valériane officinale

véronique à feuilles de serpolet

véronique des ruisseaux

vulpin des prés

yèble

Histoire

À la fin de la dernière glaciation, il y a 10.000 ans d’ici, la zone occupée aujourd’hui par la forêt de Soignes avait plutôt l’aspect d’une toundra que d’une forêt. Ce n’est que petit à petit, avec le réchauffement du climat que s’est constitué un immense complexe forestier s’étendant de la Meuse au Rhin et de l’Escaut à la Champagne, auquel la Forêt de Soignes appartenait.

Depuis la période néolithique, les ressources de la forêt ont été exploitées par l’homme. À Watermael-Boitsfort, les restes d’un camp fortifié appartenant à la civilisation néolithique du Michelsberg (4.300-3.500 av. J.C.) ont été découverts. Rien n’atteste que ces populations vivaient à cet endroit, mais les découvertes archéologiques témoignent de la présence d’un centre d’activités et d’un dispositif de défense. 
Les gisements de limonite qui affleuraient en Soignes ont probablement très tôt été transformés en fer dans de bas fourneaux installés en forêt par les populations de l’âge du fer ; une pratique qui a perduré puisqu’elle était encore attestée au 9e siècle.
Aux Celtes, aux Gallo-romains, puis aux Mérovingiens et Carolingiens, la forêt de Soignes fournissait du bois pour le feu et les constructions, du gibier, des herbes médicinales, des fruits et des aires de pâturage pour le bétail. 

La première mention écrite de « Sonia », nom latin de la forêt de Soignes, date de 1050. 

Au 13e siècle, la forêt appartient aux ducs de Brabant qui en ont fait leur immense terrain de chasse. L’époque est prospère. Grâce aux progrès techniques agricoles et à un contexte politique plus serein, la croissance démographique explose.

De nouveaux villages se créent en bordure de la forêt après d’importants défrichements (Rhode-St-Genèse, Linkebeek, La Hulpe, Waterloo, Boitsfort). Pour limiter son exploitation incontrôlée par les manants, les ducs de Brabant instituent des gardes forestiers et édictent un premier code de la forêt. D’un autre côté, ils concèdent d’importants territoires forestiers à des communautés religieuses pour qu’elles y établissent leur monastère ou prieuré. L’abbaye de la Cambre, les prieurés de Val Duchesse, Groenendael, Rouge-Cloître, Sept Fontaines et Ter Cluysen, de même que le couvent des Capucins à Tervuren sont nés dans ces circonstances.

Sous Charles-Quint, la haute futaie de hêtres, de chênes et de charmes de la forêt de Soignes est exploitée selon la méthode de « tire et aire » qui persistera jusqu’au 19e siècle : chaque année, sur ordre des souverains bourguignons, nouveaux propriétaires de Soignes, 60 à 70 hectares de forêts sont coupés. Une trentaine d’arbres par hectare au maximum sont conservés pour assurer la régénération de la coupe. À l’époque, le chêne était utilisé comme bois de charpente ; le hêtre et le charme étaient généralement transformés sur place en bois pour le feu ou en charbon de bois. 

Au cours des siècles suivants, la forêt sera surexploitée. Les coupes extraordinaires sont fréquentes parce que les souverains ont besoin, dans un contexte très tourmenté, de ressources financières. En outre, les travaux de fortification de Bruxelles en 1671 et 1672, puis la reconstruction d’une partie de la ville après les bombardements de 1695 accéléreront la surexploitation de la forêt. À la fin du 17e siècle, il n’y a plus dans la forêt de Soignes d’arbres dépassant les 60 ans. De Wezembeek à Waterloo et d’Overijse à Braine-l’Alleud, Soignes présentait un profil de futaie clairsemée, composée d’arbres issus de germinations échelonnées, de mauvais taillis sous futaie, de clairières et de landes.

La forêt de Soignes était dans un tel état qu’à partir de 1727, on tenta de pallier à sa régénération naturelle déficiente en reboisant les vides au moyen de hêtres prélevés dans des futaies voisines qui devaient être éclaircies. La forêt de Soignes perdit ainsi petit à petit son aspect semi-naturel. En attendant, on coupait toujours, les besoins publics dépassant ce qu’une gestion durable du massif autorisait. En 1786, 22% de la superficie totale de la forêt se retrouvaient sans peuplements. Aussi, à son arrivée en tant que directeur des plantations, l’autrichien Joachim Zinner proposa de remplacer les coupes et les espaces vides par de grandes monocultures d’arbres de même essence (hêtre, chêne, charme et bouleau) et de même âge, densément plantés pour maximiser la rentabilité et privilégier la production de bois d’œuvre. Ces plantations seront à l’origine de la hêtraie cathédrale de la forêt de Soignes.

À la période hollandaise, Guillaume 1er des Pays-Bas cède à la Société Générale les 11.708 hectares de la forêt de Soignes pour combler le déficit des finances publiques. Dans les mains de l’institution financière, le massif forestier va perdre plus de 60% de sa superficie ! En effet, craignant après la révolution belge de devoir rétrocéder au jeune gouvernement cette propriété reçue du souverain chassé, la Société Générale met en vente de nombreux lots qui seront défrichés pour en faire des terrains agricoles ou de grandes propriétés foncières en bordure de la capitale. En 1843, ce qu’il reste de la forêt de Soignes, soit quelque 4.386 hectares, sera rendu à l’État belge qui en confiera la gestion à son Administration des Eaux et Forêts.

Si son exploitation forestière se poursuit au 19e siècle, un usage nouveau se fait jour : les activités de loisirs. Au sein de la bourgeoisie, les promenades dominicales en forêt sont de plus en plus prisées. L’arrivée du chemin de fer à Boitsfort, Auderghem, Woluwe-St-Pierre ou Tervuren facilite les déplacements. Le romantisme encourage le retour à la nature. Le goût du pittoresque incite les citadins à partir à la découverte du massif. Parallèlement, châteaux, villégiatures, grosses villas s’érigent aux lisières de la forêt. À la belle saison, les hôtels, les restaurants et les cafés-laiteries, qui se sont ouverts aux abords, font le plein.

Dans la fin des années 1800, des hectares sont également prélevés à la forêt de Soignes pour la construction des hippodromes de Boitsfort et de Groenendael, ce qui fit l’objet de nombreuses critiques et inquiétudes de la part des défenseurs de la nature. C’est ainsi qu’en 1909, fut créée la Ligue des Amis de la forêt de Soignes dont l’objectif premier était de protéger coûte que coûte la forêt.

En 1959, la forêt de Soignes bénéficie d’un arrêté de classement publiée au Moniteur belge qui interdit toute diminution de sa superficie. Mais cela n’a pas empêché le développement de diverses nuisances :transformation de certaines voies forestières en routes à grande vitesse, pollution sonore et impact du trafic sur la faune,  pollution de l’air par les rejets des industries, des habitations ou
encore du trafic, implantation de villas en lisière de la forêt,…

En 1974, la chasse est suspendue et sera définitivement interdite en 1991 dans la partie bruxelloise de la forêt. En effet, en 1983, en raison de la régionalisation, la superficie et la gestion de la forêt de Soignes sont partagées entre les trois nouvelles entités régionales. 

Depuis novembre 2007, le massif est intégré au réseau européen Naura 2000. Depuis 2008, les Régions collaborent pour développer un plan directeur pour l’ensemble du massif : le Schéma de structure de la forêt de Soignes. En 2017, 270 hectares sont aussi classés au patrimoine mondial de l’UNESCO (Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe).

En 2018, le plan Natura 2000 a été actualisé et mis en vigueur un an plus tard, pour encore mieux prendre en compte tous les aspects de la forêt, dans un contexte de dérèglement climatique.

Cela se traduit notamment par  

La diminution de la présence du hêtre de 10% d’ici l’horizon 2043

La diversification des peuplements grâce à l’introduction d’autre essence que le hêtre.

Le développement de lisières étagées

La restauration des anciennes drèves avec du chêne ou du tilleul.

L’évolution vers une gestion plus douce en futaie irrégulière par pieds

L’augmentation de la quantité de bois morts présent en forêt (au minimum 5% du volume sur pied) 

En parallèle, le développement de l’usage récréatif de la forêt, se traduisant par une fréquentation très importante accueillant plusieurs millions de visiteurs par an, pose des problèmes de préservation essentiels. Une des stratégies est de ventiler les flux des personnes en créant différents « portes d’accueil» et chemins d’accès.  

Au cours de l’histoire, la forêt de Soignes a payé un lourd tribut au développement de la société. La surface qu’elle occupait au temps des Gaulois a été réduite à une peau de chagrin mais aujourd’hui plus que jamais auparavant elle est préservée par nos soins ! 

Patrimoine

Le castel des Trois Fontaines

Du donjon primitif carré construit en 1359 et sans doute en partie reconstruit au 16e siècle, il ne reste qu’une partie de mur encore visible sur le pignon gauche du petit castel des Trois Fontaines. Celui-ci se présente sous la forme d’une maison en pierre et brique que surmonte une toiture en bâtière de tuile. La grande salle intérieure est ornée d’une cheminée gothique. La cave et le soubassement appartiennent à l’édifice médiéval primitif. A l’origine, c’était le relais de chasse du duc de Brabant. Plus tard on y ajouta des tours, des douves et des remparts, l’endroit étant devenu le siège de la garnison chargée de lutter contre le braconnage en forêt de Soignes et sa prison. A l’époque, un étang encerclait le bâtiment auquel on accédait par un pont-levis ; il est aujourd’hui en partie asséché et remplacé par une prairie humide.

Le Rouge-Cloître

Le Rouge-Cloître est un ancien prieuré dont la fondation remonte au 14e siècle. Les bâtiments monastiques étaient entourés d’une vaste enceinte en briques qui existe encore aujourd’hui partiellement. Plusieurs fois pillé et détruit, il connut autant de campagnes de restauration. De cet ensemble monastique subsiste aujourd’hui quelques bâtiments, comme la demeure du prieur, l’ancienne maison du meunier, la porterie, l’ancienne ferme et une partie de l’aile sud du cloître. L’église dédiée à Saint-Paul a par contre disparu, ravagée par un incendie.

La Chapelle Notre-Dame de Bonne Odeur

L’édifice primitif fut construit en 1485 (ou 1477 selon d’autres sources) par Henri de Heck, chanoine régulier du prieuré de Groenendael, en l’honneur de l’empereur Maximilien d’Autriche. Située au croisement de plusieurs routes, cette chapelle était dédiée à Notre-Dame de Bonne Odeur que l’on invoquait pour lutter contre la fièvre. En 1863, elle fut déplacée de 100 mètres vers l’ouest car elle se trouvait sur l’assiette de la future route de Mont Saint-Jean. L’édifice actuel, en bordure de la drève de Bonne Odeur, date donc de cette époque.

Le mémorial aux forestiers

Dans le sentier du Grasdelle fut érigé en 1920 un monument à la mémoire des 11 gardes forestiers qui furent tués en 1914-1918. Ce mémorial a la forme d’un cromlech, ces cercles de monolithes de l’âge du bronze formant une enceinte de pierres levées. Ici, 11 menhirs, portant chacun le nom d’un des forestiers, entourent un portique central. Les pierres sont des blocs de poudingue de Wéris.

Pierre commémorative 

Plusieurs pierres commémoratives sont présentes en forêt comme par exemple, à proximité du mémorial aux forestiers, toujours dans le vallon du Grasdelle, une pierre commémore le centième anniversaire de la Belgique. Portant l’inscription 1830-1930, elle est encerclée par un bouquet de 10 tilleuls.

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