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Les 13 meilleurs cinémas de Paris pour passer un b

时间:2025-11-03 04:58来源: 作者:admin 点击: 0 次
La capitale française est la ville qui concentre la plus forte densité de cinémas au monde. Voici les meilleurs cinémas de Paris, selon Vogue France.

Malgré la disparition inquiétante de certaines de ses salles cultes, dont l’UGC-George-V en mars 2020 ou l’UGC-Normandie en 2024, Paris reste aujourd'hui encore la ville la plus cinéphile au monde, avec la concentration la plus dense de cinémas – 73 exactement, soit 392 écrans et 63 707 sièges. Ses salles sont nombreuses, souvent anciennes, et parfois pleines de charme. Et si le prix des loyers parisiens, couplé à l'apparition des plateformes de streaming comme Netflix, accélère la disparition des cinémas au profit des enseignes de luxe, notamment sur les Champs-Élysées, quelques adresses historiques demeurent, contre vents et marées. Certains projets donnent de l'espoir, comme la rénovation du plus ancien cinéma de la capitale, La Pagode, rue de Babylone dans le VIIème arrondissement, qui pourrait rouvrir ses portes en 2025. Il suivrait ainsi la Géode au parc de la Villette (le plus grand écran de la ville) et le Pathé Palace à Opéra. Vogue France a sélectionné les 13 meilleurs cinémas de Paris, classement subjectif s'il en est.

Max-Linder Panorama (9ème arrondissement)

Autant commencer avec l'évidence des évidences : le mythique Max Linder Panorama, dont la devanture occupe une place de choix sur le boulevard Poissonnière. Souvent considéré comme l'un des plus beaux cinémas de la capitale, il est aujourd'hui complètement indépendant. Composé d'un écran unique, il est inauguré en 1919 par Max Linder, vedette du cinéma muet en France. Après plusieurs changements de propriétaire, le cinéma est racheté en 1984 par un groupe de cinéphiles qui menait jusqu'alors l'Escurial : Vincent Minili, Brigitte Aknin, Dominique Erenfrid et Jean-Jacques Zilbermann. L'ancienne salle est alors détruite pour tout rebâtir, et installer un écran incurvé, aujourd'hui l'un des plus grands de Paris (18 mètres!).

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Le Cinéma des Cinéastes (17ème arrondissement)

Situé sur l'avenue de Clichy, dans le nord-ouest de Paris, le Cinéma des Cinéastes a pour actuelle marraine Fanny Ardant – ce qui laisse deviner le prestige de son cachet. De nombreux réalisateurs y présentent leurs films en avant-première, à l'instar de Wes Anderson pour À bord du Darjeeling Limited ou Todd Haynes pour I'm Not There (2007). Ancien cabaret daté du XIXème siècle, la salle devient un cinéma en 1932 avant de disparaître au cœur de la Seconde Guerre mondiale. Il faut alors attendre 1973 et l'intervention de la société Pathé pour voir le cinéma renaître de ses cendres une première fois. Mais l'ouverture du Cinéma des Cinéastes, tel qu'on le connaît aujourd'hui, a lieu en 1996 sous l'impulsion du producteur Claude Berri, en association avec la Société civile des auteurs, réalisateurs et producteurs (L'ARP).

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mk2 Hotel Paradiso (12ème arrondissement)

Oui, nous trichons. L'Hôtel Paradiso n'est pas exactement un cinéma. Avec ses 34 chambres, chacune équipée d'un écran de trois mètres de large et d'un système sonore adapté, il est le premier hôtel-cinéma d'Europe. Situé à côté du mk2 Nation, dans le 12ème arrondissement, il propose à des client·es de passer la nuit face à une sélection de films, ou même de visionner des films au mk2 Nation, à côté duquel il se situe. Idéal pour les insomniaques pour qui le cinéma se vit jusqu'au bout de la nuit.

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Le Christine Cinéma Club (6ème arrondissement)

Les cinémas du Quartier latin sont peut-être la plus grande fierté des cinéphiles parisiens, tant leur aura dépasse le périphérique de la capitale française. Auprès de l'AFP, le réalisateur Damien Chazelle confiait avoir fait son éducation chez nous : “Lycéen, j'allais dans les vieux cinémas du quartier Latin regarder des rétrospectives, des projections de vieux films de Hollywood, de France ou du Japon. La première fois que j'ai vu Metropolis de Fritz Lang, c'est ici. Ça ne s'oublie pas !”. Parmi nos chouchous du Quartier latin figurent le Christine Cinéma Club et ses deux salles, qui appartiennent avec les Écoles à la société Paris Cinéma Club, dont le producteur Ronald Chammah (le mari d'Isabelle Huppert) est le propriétaire. Son fils, Lorenzo Chammah, en est le programmateur. “On a commencé par redonner un vrai coup de jeune aux salles restées trop souvent dans leur jus depuis les années 1970. Les cinémas, en termes d’infrastructure, étaient dans un état de délabrement avancé. A l’Action Ecoles, que Jean-Pierre Mocky avait rebaptisé Le Desperado, le chauffage ne marchait pas, un siège sur deux était cassé” expliquait-il en 2020 du CNC.

Christine Cinma Club accueille l'avantpremière du film The Staggering Girl de Luca Guadagnino

Le 23 janvier 2020, le Christine Cinéma Club accueille l'avant-première du film The Staggering Girl de Luca Guadagnino.Photo by Julien M. Hekimian © Getty Images for MUBI

Le Balzac (8ème arrondissement)

Selon le Figaro, la fréquentation des cinémas des Champs-Élysées a chuté de 4,2 à 1,5 million d'entrées entre 2001 et 2016. Une catastrophe qui se traduit par la lente mutation de l'avenue, entre disparition de ces cinémas cultes et prolifération des enseignes de luxe. S'il n'est pas exactement situé sur les Champs, le Balzac fait, dans un tel contexte, figure de résistance. Peut-être grâce à l'extrême popularité de son directeur Jean-Jacques Schpoliansky (décédé en janvier 2024), qui se plaisait à dire un mot à ses spectateur·ices avant le début des séances. Aujourd'hui, le cinéma accueille chaque année le très respecté Champs-Élysée Film Festival, fondé en 2012 par Sophie Dulac avec pour ambition de mettre en lumière les cinémas indépendants français et américains.

cinma Le Balzac

Le cinéma Le Balzac annonce ses derniers films à côté des Champs-Élysées, le mardi 19 février 2008.Photo by Alastair Miller © Bloomberg via Getty Images

Forum des Images (1er arrondissement)

En plein centre de Paris, au cœur du Forum des Halles, le Forum des Images est l'un des cœurs névralgiques des cinémas de la capitale, avec une actualité ponctuée par de nombreuses thématiques et autres rétrospectives. Avec un fond d'archives de quelque milliers de films (près de 8 000 en ayant Paris pour sujet ou pour décor), le Forum des Images constitue également un lieu de rencontres et d'échanges autour des différentes formes d'images comme les jeux vidéos, les bandes dessinées ou la réalité virtuelle. Actuellement, le cinéma organise la thématique Elles sont là pour rester, articulée autour de dix réalisatrices françaises dont Valérie Donzelli, Delphine et Muriel Coulin ou Alice Winocour. Assurément l'un des meilleurs cinémas de Paris.

Forum des Images

Forum des Images© Pascal Olivier Schneider

Le MK2 Quai de Seine / Quai de Loire (19ème arrondissement)

S'il fallait retenir une adresse du circuit MK2, qui possède quelque 71 écrans de la capitale, il s'agirait sans doute du Quai de Seine / Quai de Loire, installé de part et d'autre du bassin de la Villette, dans le 19ème arrondissement. De quoi profiter de la terrasse du café Corto avant ou après sa séance dans l'une de ses 12 salles. Aujourd'hui, difficile de se dire que l'installation du cinéma était un pari, tant le quartier ne se prêtait pas aux balades dans les années 1990. Mais sa façade, ornée depuis 2005 d'une œuvre du peintre et sculpteur Martial Raysse (Sinéma, les anges sont avec toi) et de multiples phrases cultes du cinéma, finissent par séduire les habitant·es.

Le cinma MK2 Quai de Seine le 25 fvrier 2016 à Paris.

Le cinéma MK2 Quai de Seine, le 25 février 2016 à Paris.Photo by Lily FRANEY © Gamma-Rapho via Getty Images

Le Louxor (10ème arrondissement)

Lorsqu'il est inauguré en 1921, le cinéma du Louxor diffuse un film de science-fiction danois muet de 1918 : À 400 millions de lieues de la Terre. Peut-être la plus jolie preuve de son audace et de sa singularité. Son impressionnante façade néo-égyptienne, impossible à manquer depuis le boulevard Barbès, n'est que le prolongement de la programmation extravagante du cinéma qui tire son nom de la ville de Louxor. Mais ses mosaïques multicolores, œuvre du décorateur Amédée Tiberti, sont surtout la preuve de la résurgence de l'orientalisme au sein des sociétés occidentales dans les années 1920. Transformé en boîte de nuit en 1983, le Louxor ferme cinq ans plus tard à peine, avant que l'édifice ne tombe à l'abandon. Il faut attendre 2010, pour que la Ville de Paris parvienne à trouver des accords pour rénover le bâtiment. Pour sa réouverture en 2013, le cinéma accueillait les spectateur·ices dans ses trois salles remises à neuf. Au programme : The Grandmaster de Wong Kar-wai, No de Pablo Larraín, Free Angela de Shola Lynn et Le Repenti de Merzak Allouache. Preuve que l'exigence de la programmation est toujours au rendez-vous.

Le Louxor cinma paris

STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Le Grand Rex (10ème arrondissement)

Dans les années 1930, Jacques Haïk, propriétaire de l’Olympia, décide de créer une salle de cinéma inspirée des music-halls new-yorkais. Une salle de plus de 30 mètres de hauteur, une voûte étoilée, 2 800 sièges, l’ambiance art déco des villas de la French Riviera… Le Grand Rex est mythique par l’immensité de sa salle mais aussi par son décor extravagant. En 1988 est installé le fameux Grand Large, un écran de 300 mètres carrés. Adresse incontournable des fans de cinéma, le Grand Rex accueille souvent des avant-premières de blockbusters. Son décor façon âge d'or d’Hollywood attire aussi les artistes pour des concerts. Ce fut le cas de Madonna qui performa son spectacle Madame X quelques jours seulement avant le premier confinement de 2020. “Si on ne devait vivre qu'avec le cinéma, on fermerait les portes” expliquait Alexandre Hellmann, directeur général délégué du Grand Rex à France Info en 2022.

Vue extrieure du cinma Le Grand Rex lors de la projection de Shay  Acte III  Le Film le 25 fvrier 2025 à Paris

Vue extérieure du cinéma Le Grand Rex lors de la projection de Shay - Acte III : Le Film, le 25 février 2025 à Paris.Photo by Marc Piasecki © WireImage

La Cinémathèque française (12ème arrondissement)

Grâce à la Cinémathèque française, le nom d'Henri Langlois est devenu éternel. Avec l'aide du réalisateur Georges Franju (à qui l'on doit l'inoubliable Les Yeux sans visage), le jeune homme récupère et sauve de vieilles copies de films muets, à l'arrivée du cinéma parlant. Il comprend très vite que le second va supplanter le premier, jusqu'à menacer de le faire disparaître. En décembre 1935 naît alors le ciné-club Cercle du cinéma, dédié aux films muets. Langlois a 20 ans à peine. Dans les mois qui suivent, il débute une impressionnante collection, qui devient la base des archives de la Cinémathèque française, officiellement fondée en 1936. Elle est imaginée comme un cinéma, mais aussi comme un musée. Aujourd'hui, elle est un lieu respecté des cinéphiles comme des cinéastes, qui se plaisent à y présenter leurs dernières œuvres en date, comme Sofia Coppola et Priscilla en 2024 ou plus récemment encore, Coralie Fargeat avec The Substance.

La ralisatrice Coralie Fargeat et son actrice Demi Moore à l'avantpremière de The Substance à la Cinmathèque Française...

La réalisatrice Coralie Fargeat et son actrice Demi Moore à l'avant-première de The Substance à la Cinémathèque Française, le 5 novembre 2024 à Paris.Photo by Marc Piasecki © WireImage

UGC Ciné Cité Les Halles (1er arrondissement)

On peut comprendre la réticence à se rendre à l'UGC Ciné Cité des Halles. Trop de monde, trop central, trop grand, trop tout. Pourtant, avec ses quelque 2 millions d'entrées chaque année, et ses chiffres scrutés (le nombre de tickets vendus lors de la première séance du mercredi est généralement un bon indicateur du box office qu'un film peut faire), il est l'établissement cinématographique le plus fréquenté au monde (devant l'AMC à Los Angeles et le Showcase Bluewater à Londres), et l'un des passages obligés des cinéphiles franciliens. La raison ? La grande diversité de sa programmation, allant des blockbusters incontournables à des films d'art et d'essai, qui constituent environ 60 % de la programmation du lieu. Le plus ? Les avant-premières, qui rythment la vie du cinéma en accueillant les équipes de films avant la sortie en salles officielle.

L'intrieur d'une salle de l'UGC Cin Cit les Halles à Paris

L'intérieur d'une salle de l'UGC Ciné Cité les Halles à Paris.Photo by RUSSEIL christophe © Sygma via Getty Images

L’Escurial (13ème arrondissement)

S'il n'est pas un territoire évident de cinéma (quoique, un film comme Les Olympiades de Jacques Audiard pourrait vous faire changer d'avis), le XIIIème arrondissement a pour mérite d'accueillir l'Escurial, un cinéma construit en 1911, faisant ainsi partie des plus vieux établissements de France. Avec sa salle principale de 244 places, il bénéficie du classement “art et essai”, exploité par la société Dulac Cinémas (comme l'Arlequin, le Reflet Médicis, le Majestic Bastille et le Majestic Passy). On s'y rend pour admirer son cachet très années 1940 : velours rouge, miroirs, lustres fastes et photographies mythiques du Studio Harcourt.

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Le Studio 28 (18ème arrondissement)

Autre adresse parisienne mythique, le Studio 28 est niché au cœur de la Butte Montmartre. Ce cinéma, inauguré en 1928 par le journaliste et producteur de documentaires Jean-Placide Mauclaire, fut la première salle de la capitale ayant été classée d’art et d’essai. Son ambition ? Présenter de réelles œuvres avant-gardistes et créer un réseau comme une constellation d'artistes gravitant autour du lieu, dont Jean Cocteau ou Luis Buñuel. Moment inoubliable : la projection du controversé de L'Âge d'or de Buñuel, film contestataire et provocateur, qui génère des réactions si violentes que le film se voit interdit pour propos anti-patriotique, anti-humaniste et anti-chrétien. Jean-Placide Mauclaire doit alors revendre son établissement, car obligé de rembourser les tickets dans une situation financière déjà délicate. Repris en 1932 par Édouard Gross, qui change l'identité du lieu pour y présenter des comédies populaires américaines.

Modernisé en 1993 puis en 2011, le Studio 28 compte aujourd’hui 170 sièges avec possibilité de privatiser la salle. Sa jolie salle rouge et violette a notamment inspiré Jean-Pierre Jeunet qui y tourne en 2000 une scène du Fabuleux Destin d’Amélie Poulain.

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